Résumé :
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Radhika Jha décrit à merveille l'absence de confiance en soi qui peut mener à l'addiction robotique et destructrice. Il y a, dans son écriture, une simplicité envoûtante, qui met à nu les comportements humains les plus déviants, et les plus déchirants. Postadolescente boulotte et suicidaire, incapable d'exister par elle-même, Kayo s'est construite dans la copie, l'imitation. Le livre raconte son accès à l'authenticité, au prix d'une descente aux enfers que connaissent beaucoup de Japonaises qui s'injectent les grandes marques en perfusion. Radhika Jha vit aujourd'hui en Chine. On attend avec impatience et curiosité qu'elle écrive un « roman chinois », tant l'acuité de son regard sur la frénésie consommatrice est grande
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