Résumé :
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Ce sont les victoires d'Italie et d'Egypte qui ont porte le general Bonaparte au pouvoir et c'est une defaite en Belgique qui l'en a chasse definitivement. Autant dire que le genie politique est chez lui inseparable du genie militaire. Celui-ci fascine le monde depuis deux siecles et a inspire d'innombrables etudes, depuis les essais de haute strategie jusqu'aux travaux pointus sur les unites ou les heros oublies. Mais personne n'a jusqu'a present cerne avec rigueur et hauteur de vue ce qu'implique une evocation totale de Napoleon chef de guerre : comment a-t-il appris son metier, qui l'a forme, quelles ont ete ses lectures ? Comment a-t-il remporte ses premieres victoires, par quels moyens a-t-il organise sa propagande, comment savait-il se faire aimer et craindre a la fois par ses hommes, marechaux comme simples grognards ? Quelle part prenait-il a l'organisation de l'armee, comment financait-il la guerre ? Etait-il indifferent aux souffrances des autres et a l'hecatombe de morts et de blesses ? Comment s'informait-il sur l'etat de ses forces et sur les dispositifs de l'ennemi ? Pourquoi a-t-il mal compris la guerre navale et surtout la « petite guerre », c'est-a-dire la guerre de partisans (Espagne, Russie) ? En repondant a ces questions, et a bien d'autres, Jean Tulard devoile les traits d'un Napoleon finalement peu ou mal connu. Il montre brillamment qu'en depit de faiblesses Napoleon figure bien parmi les plus grands capitaines de l'histoire, les Alexandre et les Cesar.
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