Résumé :
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Vauxhall, c’est une enfance au bord de la Tamise. Il y a le ciné du samedi et le caté, les bagarres et les clochards, les fantômes et les terreurs nocturnes. Il y a les amis pour toujours et la jalousie entre les frères et sœur, vachards, injustes, solidaires, indispensables. Il y a le père nigérian et musulman, la mère irlandaise et catholique, qui se querellent et se séparent, se retrouvent, se soutiennent, s’aiment. Il y a les fêtes qui réunissent la communauté nigérianne ou la famille irlandaise. Et alors ça chante et ça danse, ça boit et ça fume. La dèche, c’est parfois joyeux.
Les parents sont des étrangers dans ce Londres des années 60-70, dans ce quartier convoité par les promoteurs, à deux pas de Big Ben mais du «mauvais» côté du fleuve. On peut y grandir noir ou métis sans savoir qu’on l’est, jusqu’au jour ...
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