Résumé :
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Pour vaincre le mal, faites-vous plus méchant que lui. L’homme est un loup pour la femme. Derrière le sentiment cherchez l’intérêt, derrière les mots le calcul. À moins qu’aux ambitions parentales et aux sombres raisons d’argent l’ingénuité, les tendres rêveries du coeur, l’aspiration à un monde plus doux et plus confiant ne fassent entendre raison... Telle est la trajectoire parcourue par le théâtre des Lumières et dont Marivaux touche ici les deux extrêmes : la comique noirceur d’une société où, une fois les masques tombés, la morale est mise en de cruels embarras ; le mirage exquis de la vertu, du rire et du sentiment réconciliés.
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