Résumé :
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Parmi les premiers peintres européens, le plus grand, peut-être, est Diego Velázquez, le maître des Ménines. Peintre de cour de Philippe IV, roi d'Espagne, sa vie publique est assez bien connue. De sa vie privée, on ne sait presque rien, ni des raisons réelles qui lui font préférer l'état de noble à celui de peintre. Pourtant, Philippe IV et l'Espagne du Siècle d'Or ont reconnu le génie de l'artiste. Velázquez est proche de nous, parce que gueux ou princesses, haillons ou falbalas ne lui sont que prétexte à peindre le même modèle, l'être humain avec sa grandeur et ses faiblesses. Sa facture, miracle de l'illusion optique, défie l'analyse et préfigure les audaces de l'art du XXe siècle.
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