Résumé :
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Symboles par excellence d´une médecine qui sauve des vies, les unités hospitalières de réanimation et de soins intensifs portent également à leur paroxysme le danger d´une déshumanisation des soins. Dans l´imaginaire collectif, cette médecine démiurge apparaît sous un double visage : elle redonne la vie, mais est aussi le possible lieu de l´acharnement thérapeutique, de pratiques froides et impersonnelles. Les patients se retrouvent dépendants de machines, observés et soumis à des procédures multiples, objets de soins dont la finalité avouée est la prise de contrôle de l´organisme. Ici plus qu´ailleurs, l´opposition entre technique et relation apparaît éclatante...
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