Résumé :
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A la notion d'effondrement, qui dépolitise les enjeux en postulant une trajectoire unique et comme jouée d'avarice, on opposera celle de basculements, qui permet de faire place à l'imprévisibilité croissante de notre temps et au rôle central de la mobilisation politique. Des basculements se produiront en effet, à relativement court terme, sur fond d'une crise systémique du capitalisme, certes produite par les "contradictions" environnementales qui ravagent la planète, mais aussi par des tensions internes entre un capitalisme fossile et un capitalisme techno-"écologique".
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