Résumé :
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Jacques Necker, trois fois ministre de Louis XVI- et deux fois congédié- idolâtré par les Français en juillet 1789 parce qu'il leur semblait le symbole de la liberté, est entré dans l'histoire, exalté par les uns, vilipendé par les autres. Sa femme Suzanne, qui tint avant la Révolution un salon très influent et fonda l'hôpital qui porte toujours son nom, fut une épouse dévouée corps et âme à l'homme qu'elle adorait, et la mère trop rigide d'une fille trop douée. Quant à Germaine, elle a conquis la gloire par son œuvre littéraire, par ses amours, pa son courage, par cette exaltation du cœur et de l'esprit dont elle demeure un extraordinaire exemple.
Tous trois, ils ont vécu la plume à la main. Tous trois ont eu le culte de la vertu, même s'ils ne l'ont pas toujours vue de la même façon. Tous trois ont aimé Dieu, l'amour, l'amitié, la liberté- qui ne devait, pour eux, jamais se séparer de la modération- et encore la mélancolie et le désespoir et aussi toutes les images de la mort. Tous trois se prêtèrent mutuellemnet du génie. Tous trois ont rêvé d'incarner la noblesse de l'âme et la grandeur de l'esprit.
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