Résumé :
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Le BAUDELAIRE de Jean Mourot révèle un poète conscient, dès ses premiers essais, de l'originalité de l'art qu'il pratique, convaincu que la poésie est un art de vivre : il le manifeste dans ses relations avec sa famille et les artistes contemporains. Si sa poétique n'a guère évolué, son esthétique et sa vision du monde se sont transformées : en témoignent LES FLEURS DU MAL dont le volume, l'architecture et la signification générale changent de l'édition de 1857 à celle de 1861. L'etude de quelques textes, publiés entre 1846 et 1860, fournit à l'auteur l'occasion de définir l'accent baudelairien et la modernité d'une Œuvre dont se réclameront Rimbaud et les Surréalistes.
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