Résumé :
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"Foule haineuse", "séditieux", "antisémites", "analphabètes", "fans de Johnny désoeuvrés", "beaufs qui fument des clopes et roulent au diesel", ils sont allés jusqu'à nier leur existence : "Une gare, c'est un lieu où l'on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien." Ces insultes, ce mépris de classe, je l'ai pris pour moi, pour mes grands-parents (ouvrier chaudronnier l'Arsenal de Brest et cheminot à la RATP), pour mes amis chauffeurs de taxi, chauffagistes, pour mes copains d'école, intérimaires ou infirmières, et ça m'a donné envie de pleurer.
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