Résumé :
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Nous perdons un temps fou à ne pas être d'accord. Contrairement à ce que l'on imagine, nous ne nous comprenons pas – ou du moins pas suffisamment. « Parlons plus pour mieux nous comprendre ! », entonnera-t-on. Et pourtant, il suffit de pratiquer une langue étrangère pour que la difficulté de comprendre et d'être compris nous assaille et nous éveille. Par effet retour, on prend la mesure de l'illusion dans laquelle nous bercent les langues que nous pensons maîtriser, à commencer par notre langue maternelle.Plutôt que de parler plus, n'est-il pas temps de parler moins et de parler mieux, ou différemment ? Mais il en est du contrat linguistique comme du contrat social, du« savoir-parler » comme du savoir-vivre...
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