Résumé :
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Owando sans Taliane n'était plus qu'un lieu de pénitence, villégiature dans un cloître le temps d'élaguer ses mauvaises branches. Daniel envolé, avec son père et la Suissesse, laissait Adèle dans une telle morosité proche de la déprime, qu'elle décida de rentrer au bercail. En France, il y avait ses enfants, ses amis, son confort, son fromage qui pue, son épilateur électrique, son véhicule et ses routes sans trous. Elle pourrait dire « merde » au policier qui l'arrêterait lors d'un contrôle sans risquer sa vie ni débourser un kopeck, ne plus apercevoir un militaire armé d'une Kalachnikov sans avoir des frissons dans le dos.
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