Résumé :
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Il n'y a pas de phénomène qui soit à la fois plus antique et plus moderne, plus archaïque et plus actuel que l'exil. L'homme l'a vécu depuis le premier couple. Et dès lors la chaîne d'exilés spirituels et politiques devait se dérouler sans discontinuer. L'auteur l'a analysé à travers trois genres de textes : textes sacrés, textes d'inspiration sacrée et textes profanes. L'ensemble englobe quatre grandes périodes historiques : l'Antiquité, le Moyen Age, les Temps Modernes, et embrasse sept aires culturelles : hébraïque, islamique, grecque ; latine, européenne, américaine et africaine. La dernière section est une mise en relief des caractéristiques fondamentales des littératures de l'exil, à savoir : l'espace de l'exilé marqué par le tragique, l'errance, la solitude et la tentation ; l'ambassade assumée par l'oeuvre de l'exil, et la parole de l'exilé perçue comme une violation du silence imposé par le persécuteur, l'exilé demeurant un insoumis aux yeux toujours rivés sur cet espace irremplaçable : la terre natale.
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